L’encyclopédie de Vermert est l’ultime source de connaissances à propos du royaume d’Ébène (le pays où se déroule le jeu) et de Célès (le monde entier). Par contre, il est important de se rappeler ceci : ce qui y est écrit le fut par un érudit du royaume –Élodius Vermert- et il se pourrait que certains textes soient teintés de subjectivité, voire entièrement issus de son imagination. Ce qui peut être lu dans cette encyclopédie constitue donc ce que tout habitant du royaume d’Ébène peut savoir (ou croire savoir…).
Il convient néanmoins de savoir ceci. Notre histoire se situe à l’intérieur du Royaume d’Ébène, où nous célébrons aujourd’hui la 322e année de l’ère royale (en 2017). L’histoire ancienne du Royaume d’Ébène, soit ce qui précéda l’an 1 de notre époque, est extrêmement teintée des mythes et légendes propres à chaque région et famille. Le grand tournant du Royaume d’Ébène eut lieu lors de la première année de notre ère lorsqu’éclata subitement une maladie aux origines inconnues et aux effets meurtriers. Le Sang’Noir -tel fut le nom donné à cette affliction- se déclencha dans l’actuel palatinat de Corrèse et se répandit à une vitesse fulgurante. Le Sang’Noir engendra chaos, anarchie et désolation dans tout ce qui allait devenir le Royaume d’Ébène.
Puis apparut le Roi-Prophète. Il descendit des montagnes Namori au Sud et libéra les survivants des assauts des infectés. Le roi-prophète redressa les peuples des duchés et les unifia sous une même bannière, celle du Royaume d’Ébène. Il ne fallut que peu de temps pour qu’un culte ne s’organise autour du Roi qui jamais ne prit nom. Le Roi expliqua aux premiers Témoins qu’il était l’envoyé du Céleste, le dieu purificateur et salvateur, et que seule sa lignée pouvait mener le Royaume d’Ébène vers la prospérité. La foi envers le Roi et le Céleste se propagea alors dans tout le royaume. Malheureusement, le suzerain n’eût jamais d’enfant et sa courte dynastie s’éteignit avec lui en l’an 25 de notre ère.
Depuis la mort du Roi, le royaume attend un nouvel envoyé divin pour reprendre le trône royal tandis que les seigneurs-palatins, au nombre de neuf et assurés dans leurs positions par leur nom de famille, occupent successivement le rôle de prince régent. La politique du Royaume d’Ébène est donc un ensemble complexe d’intrigues et de manigances. Non seulement les seigneurs-palatins font-ils tout en leur pouvoir sur le plan diplomatique afin d’obtenir les appuis nécessaires pour leur élection, mais ils n’hésiteront pas à mener des campagnes militaires contre leurs voisins -chose tolérée- afin d’en arriver à leurs fins.
Le Royaume d’Ébène n’occupe qu’une partie d’un vaste continent. D’autres peuples vivent donc au-delà de ses frontières, mais les relations avec ceux-ci sont peu fréquentes à l’exception de caravanes occasionnelles. D’ailleurs, le regard posé sur ces étrangers est très souvent teinté d’un fort racisme et de préjugés. Par conséquent, la présence de représentants de ces peuples dans le royaume d’Ébène est extrêmement rare, surtout lors des hautes tractations.
Enfin, une seule foi anime les Ébénois : le culte au Céleste, dont les fidèles sont appelés Célésiens (et Célésiennes). Par contre, ce culte n’est pas monolithique et, malgré la présence d’un texte saint -le Recueil des Témoins-, de nombreux courants théologiques subsistent. Ainsi, même si le Céleste est toujours au centre des préoccupations, les religieux se combattent pour des interprétations de sa parole. Ces courants religieux sont habituellement organisés à l’intérieur de congrégations regroupant des communautés de foi et des confréries.
Ce ne sont là que les lignes générales de l’univers d’Avènement. Pour plus de détails, il vous faudra faire confiance aux écrits de Vermert ; en eux résident les seules lumières disponibles à ce sujet!